Sortir de sa zone de confort : Voici comment faire pour y arriver !
Sortir de sa zone de confort…
Sortir de sa zone de confort… En ce moment c’est une expression très à la mode que l’on entend beaucoup notamment en termes de développement personnel. Je l’ai entendu pour la première fois (comme je le dis dans mon e-book) lorsque j’étais en contrat pro en même temps que mon année à l’ESSEC :
Ma responsable m’avait convoquée pour que l’on puisse faire un point. J’étais dans l’entreprise depuis quelques mois en tant que chargée de recrutement et de formation et sachant que je faisais du bon travail (j’atteignais tous mes objectifs), je m’attendais tout naturellement à être félicitée. Elle le fît mais me dît aussi que je « ne sortais pas de ma zone de confort ». Sur le moment, je n’avais pas trop saisi ce qu’elle voulait dire car je me donnais à 200 pour cent sur le poste, mais quelque temps après, je me suis rendue compte qu’elle avait raison car je ne me consacrais qu’à la partie recrutement. Effectivement, j’avais plus d’expérience dans ce domaine et j’étais donc beaucoup plus à l’aise sur cette partie-là . J’étais dans ce que l’on appelle plus communément “la zone de confort”. J’ai commencé à en prendre conscience ce jour-là, malheureusement cela a été plus compliqué à mettre en place. Il fallait que je me force à sortir de quelque chose avec lequel j’étais à l’aise pour aller vers quelque chose que je ne connaissais pas du tout, ce qui allait me demander pas mal de recherches par moi-même.
Cela est plus difficile qu’il n’y paraît en tout cas pour la plupart des êtres humains, tout simplement parce que nous n’aimons pas le changement. C’est bien connu, nous aimons avoir la sensation de maîtriser les choses, et le changement c’est aussi aller vers l’inconnu… Cela fait peur !
Malheureusement pour nous, c’est le seul moyen de progresser. C’est en sortant de notre zone de confort que nous allons pouvoir agrandir notre cercle d’influence.
Comment faire pour sortir sa zone de confort ?
D’accord, me direz-vous, mais comment fait-on pour sortir de sa zone de confort ?
C’est une très bonne question !
Plusieurs méthodes permettent de s’éloigner de sa zone de confort et c’est à chacun de trouver celle qui lui convient le mieux.
Mais dans tous les cas, il faut prendre et faire les choses étape par étape : comme on dit “un pas à la fois” ou “chaque chose en son temps”.
Je sais, c’est agaçant ! On aimerait se dire que dès demain, notre problématique sera résolue et que nous aurons sauté le pas mais cela ne marche pas comme ça.
C’est comme si l’on voulait tester les sports extrêmes et que l’on commençait par monter l’Everest. Cela nous paraîtrait complètement insensé. Et bien pour le reste c’est pareil !
Il faut y aller au fur et à mesure afin d’être prêt le jour de notre montée de l’Everest.
Là, c’est pareil, il va falloir essayer chaque jour de faire quelque chose (même une toute petite action) qui nous permette de nous rapprocher de notre but.
Par exemple :
Lorsque j’étais en première année de master de psycho, je n’arrivais pas à me mettre aux statistiques. Cela faisait trois ans que c’était au programme, du coup le niveau commençait à être élevé et nous en avions besoin pour notre mémoire afin de pouvoir tester nos hypothèses.
Je savais qu’il fallait m’y mettre mais plus le temps passait et moins je savais comment m’y prendre.
J’ai donc commencé par faire des fiches, mon père m’ayant toujours parlé de l’intérêt d’en faire cela m’a parut logique. Le problème c’est que comme je ne comprenais rien, je notais tout le cours… mes fiches étaient donc totalement inefficaces. Elles me permettaient seulement de soulager ma conscience en me donnant l’impression de travailler (ce qui en soit n’est déjà pas mal !).
J’ai alors décidé que j’avais besoin d’aide, il me fallait un prof, c’était évident, le seul problème c’est que l’on trouve beaucoup de profs de niveau collège, lycée mais pas forcément de niveau supérieur.
Je commençais quand même à regarder sur internet. Après en avoir rencontré plusieurs, un avait retenu mon attention car il avait un niveau ingénieur et aidait au niveau licence/master.
C’est grâce à ses cours que j’ai appris à faire des fiches efficaces en me forçant à comprendre les calculs et pourquoi on les utilisait. Plus je comprenais, plus cela me donnait envie de continuer.
A la fin de cette année-là je n’eu que 7 à mon partiel, j’avais fait une erreur dans mon calcul et du coup tout était faux. J’étais dégoûtée car je m’en étais rendue compte sur le coup sauf que je n’avais pas eu le temps de rectifier.
Malgré tout, j’ai obtenu 15 et 17 à mes partiels les deux années qui suivirent , mon objectif de départ était largement dépassé !
En master 2 j’ai eu la meilleure note de la promo en statistiques, ça peut paraître banal pour certains d’entre vous mais pour moi c’était vraiment impensable. A l’époque j’étais déjà contente quand j’arrivais à obtenir la moyenne. C’est vous dire !
Je profite de cet exemple pour vous partager l’importance de ne pas s’arrêter au premier échec. Trop de personnes se découragent aux premiers coups durs, et cela aurait pu être mon cas après mon 7/20. Ceci dit, j’ai pris cet échec comme une expérience positive car j’avais été capable de comprendre mon erreur, ce qui en soit était déjà une véritable victoire. C’est grâce à ça que j’ai pu être la meilleure par la suite.
Je vous encourage donc à toujours faire preuve de persévérance ! Rien qui n’en vaut la peine n’est facilement acquis dans la vie !
Croyez en votre potentiel et dépassez votre zone de confort
Tout ça pour dire que c’est en y allant petit à petit que l’on arrive à voir le bout du chemin.
Je veux dire deux choses à travers cette phrase :
- la première, c’est qu’il est tout à fait normal de se dire : “cet objectif me parait inatteignable” puisque l’on ne peut pas encore voir le bout du chemin
- la deuxième c’est que le premier pas est toujours le plus difficile mais il faut le faire. Passer à l’action est nécessaire même si le “premier geste” que l’on fait n’est pas le bon. Il nous amènera à envisager d’autres pistes et nous finirons toujours par trouver une solution.
L’exemple des statistiques m’est venu à l’esprit mais la démarche est valable pour toute situation. Il faut déterminer le but à atteindre ou ce que l’on veut surmonter, noter toutes les hypothèses/ressources qui peuvent nous diriger vers ce dernier et les hiérarchiser.
Parfois, il m’est arrivé lors de mes coachings que la personne ne savait pas où elle voulait aller ni ce qu’elle devait surmonter. Ce n’est pas grave, ne vous inquiétez pas. C’est d’ailleurs tout à fait normal et cela arrive.
Ce que vous pouvez faire dans ce cas-là c’est d’essayer de faire chaque jour quelque chose qui vous fait un peu peur et qui peut vous aider à sortir de cette situation.
Par exemple : je suis en poste en ce moment, je ne sais pas du tout où j’en suis et je ne me sens pas l’énergie de faire le point sur mes compétences, ni même de chercher un coach pour m’accompagner.
Pour faire un pas en dehors de ma zone de confort, je peux réfléchir à des choses que je repousse depuis longtemps :
“Est-ce que j’ai une activité artistique/culturelle/sportive qui me fait envie depuis un moment mais que je n’ai pas eu le courage de reprendre ou de commencer ?”
Une fois répondu à cette question, repérez des endroits proches de chez vous où vous pourriez vous inscrire ou ne serait-ce que faire une séance d’essai et faites-le ! Encore une fois, l’idée principale ici est d’arrêter de repousser les choses et de passer à l’action car c’est la seule voie pour obtenir des résultats significatifs.
Ceci dit, ce n’est pas facile de se forcer à avancer, surtout dans des périodes de doute, mais ce n’est que comme ça que vous verrez le bout du tunnel.
Si j’ai encore un conseil à vous donner c’est d’être très indulgent dans ces périodes de transition car ce sont des moments difficiles, il faut donc être bienveillant avec vous-mêmes mais garder à l’esprit que seul l’action vous permettra d’apporter des changements à notre vie !
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